TPE réalisé par les élevés de 1ES1 du lycée Jacques Brel
Le pouvoir d'achat du salaire est la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec une unité de salaire. Son évolution est liée à celles des prix et des salaires.
En 2008, les marchés financiers ont subi des tensions aiguës. Ces tensions s’inscrivent dans le sillage de la crise du marché des subprimes qui a éclaté en juillet 2007. Le retournement de la demande a conduit les entreprises à freiner leurs investissements et à déstocker massivement, spécialement dans le secteur automobile. Par ailleurs, les conditions de financement des entreprises se sont durcies en 2008. Au cours de 2008, la baisse des débouchés et des perspectives d’activité ont pesé sur l’investissement des entreprises. Au total, après avoir très fortement progressé en 2007, l’investissement des entreprises non financières ralentit nettement (+ 2,6 % après + 8,7 %).
La consommation des ménages joue un rôle essentiel dans l'évolution de l'économie français. Or, depuis le début de la crise, la consommation des ménages français continue d’augmenter mais beaucoup moins vite qu’avant la crise. Leurs consommation a fléchi lors de l'éclatement de la crise de 2008. En effet les déterminants habituels des ménages expliquent en grande partie ce ralentissement de consommation. Le pouvoir d’achat a ralenti, une confrontation de la hausse du chômages et les ménages ont constitué une épargne de précaution. Face au ralentissement du pouvoir d’achat, l’ajustement de la consommation a ainsi davantage porté sur certains postes. Dans ces arbitrages, l’évolution des prix relatifs des produits a aussi joué un rôle. Le revenu nominal des ménages ralentirait à +1,3 % au second semestre, tandis que la hausse des prix à la consommation resterait forte. En diminution avant la crise, le prix relatif des biens par rapport à celui des services s’est stabilisé depuis 2008, ce qui a tendance à freiner la consommation des biens.Et même si les prix se replient de -0,1% en avril, l'Insee note que les prix de certains catégories de biens ont flambés. C'est le cas des produits alimentaires, dont les prix ont augmenté de 1,7% sur un an. Le taux d'épargne des ménages en pourcentage du revenu disponible brut a légèrement augmenté pour atteindre 16,1% contre 15,9% en 2010.Enfin,du fait de la faiblesse de la croissance , le nombre de chômeurs devrait encore augmenter.
La
Crise de l'euro 2008-2014
Classe :
1ere ES1
Groupe :
Liliana Lopes Injai , Mithuna Sarangapany et Mounib Ben-Abbes
Thème :
« L'argent »
Sujet :
La crise de l'euro 2008-2014.
Disciplines
concernées :
S.E.S et Histoire.
Sommaire
I-
La propagation de la crise au monde de l'entreprise.
a) Un
ralentissement de la production et d'investissement
-Pourquoi
un ralentissement ?
-
Quels acteurs ont été touché ?
b)
Les conséquences sur l'emploi.
-Augmentation
des taux de chômage
-
Diminution d'embauche dans les entreprises
II-
L'impact de la crise sur les Ménages.
a)
Ralentissement du pouvoir d'achat.
-Coût
de vie
Evolution
du pouvoir d'achat
-La
fiscalité (augmentation des PO)
b)-L'impact
Sociologique : comment les ménages vivent-ils concrètement ?
-Moral
des ménages
-Peur
de devenir SFD
La
Crise de l'euro 2008-2014
Introduction:
Le traité
de Maastricht signé
et ratifié en 1992, a permis à l'Europe de se doter d'une monnaie
unique.
L'euro
est la monnaie de l'union économique et monétaire formé au sein de
l'Union Européenne. Elle est commune aux membres de l'Union
Européenne qui forment ainsi la zone
euro. En
effet, sur 28 pays, (membres l'union européenne) seulement 19
utilisent l'euro. L'euro voit le jour entre les 11 pays le 1er
Janvier 1999 pour les comptes bancaires, les billets et les pièces
sont introduits en 2002.
Après
avoir été apprécié depuis 2002, l'euro subit en 2008 une crise
qui touchera les États membres de l'union européenne. La crise des
Subprimes a commencé lorsque le marché immobilier Américain s'est
effondré subitement, alors qu'il bénéficiait d'une hausse continue
depuis plusieurs années. Il s'agit de prêts immobilier accordés Ã
des ménages aux revenus modestes, ne présentant pas toutes les
garanties de solvabilités pour accorder aux prêts classiques. Il y
a ainsi une faiblesse des garanties de remboursement, ce sont des
prêts avec des taux d’intérêt élevés et sur une longue duré.
Nous
allons nous demander comment la crise de l'euro affecte l'économie
réelle, pour y répondre dans un premier temps nous allons analyser
la propagation de la crise au monde de l'entreprise et ensuite nous
allons voir l'impact de la crise sur les ménages.
I-
La propagation de la crise au monde de l'entreprise.
a)
Un ralentissement de la production et
investissent
En
2008, les marchés financiers ont subi des tensions aiguës. Ces
tensions s’inscrivent dans les
conséquences
de la crise du marché des subprimes
qui a éclaté en juillet 2007. Le retournement de la demande a
conduit les entreprises à freiner leurs investissements et Ã
déstocker massivement, spécialement dans le secteur automobile. Par
ailleurs, les conditions de financement des entreprises se sont
durcies en 2008. Au cours de 2008, la baisse des débouchés et des
perspectives d’activité ont pesé sur l’investissement des
entreprises. Au total, après avoir très fortement progressé en
2007, l’investissement des entreprises non financières ralentit
nettement (+ 2,6 % après + 8,7 %), ce
ralentissement a touché la production de tous les secteurs
d'activités. En effet, en 2008 l'activité a nettement ralenti dans
l'industrie manufacturière qui a été le secteur le plus affectée
par ce ralentissement. Cette chute est notamment dû à la production
automobile. Car sa production a diminué de 9,3 % avec une baisse au
début de l'année et un effondrement de près de 30 % à l'automne.
Cette forte baisse de production dans l'automobile a touché tous les
grands pays producteurs comme l'Allemagne, l'Italie, les États-Unis
mais aussi le Japon. De plus, le secteur du bâtiment a lui connu un
coup d’arrêt. En effet, le secteur de la construction était
fluide depuis 2004, avec une croissance annuelle de la production en
volume de environ 4,5 % en moyenne. Ce secteur était en particulier
porté par un fort investissement des ménages, lui même soutenu par
des taux d'intérêt assez bas. Ces conséquences s'inscrive
notamment dans le secteur des services qui a résisté, mais malgré
tout on remarque que la production a nettement ralenti. Du fait de
ces ralentissements, les entreprises ont dû faire face à un
retournement des anticipations de demande et de prix, doublée d'un
brusque durcissement de leurs conditions de financement.
b)
Les conséquences sur l'emploi.
La
crise économique a touché les régions du Nord-Est de la France en
termes d’emploi, et surtout les régions industrielles. Les régions
du Sud, dont l’activité est orientée vers le tertiaire, ont été
les plus préservées. Le Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, la Bretagne
et les Pays de la Loire, jusque-là dans une dynamique positive,
n’ont pas pour autant été épargnés par la
crise. Par ailleurs, l’emploi en ÃŽle-de-France a mieux
résisté que ce que l’on aurait pu envisager. À la suite de la
crise, le chômage a augmenté dans l’ensemble des départements.
Les plus touchés sont ceux pour lesquels le taux de chômage était
déjà très élevé sur la période précédente. Cependant d’autres
départements épargnés jusqu’alors ont également subi une
augmentation.
Les régions du Nord-Est, (la Franche-Comté, la Lorraine, la Picardie, la Champagne-Ardenne et la Bourgogne) sont les régions qui ont le plus perdu d’emplois avec la crise: la perte d’emplois a été supérieure à 5 % entre le début 2008 et la fin 2009, contre 3,6 % au niveau national. À l’opposé, les régions du Sud (le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes - Côte d’Azur et l’Aquitaine) ont moins souffert de la crise que les autres régions : 2 % à 3 % d’emplois ont été perdus. Ces régions étaient auparavant dans une dynamique très positive.
Les régions du Nord-Est, (la Franche-Comté, la Lorraine, la Picardie, la Champagne-Ardenne et la Bourgogne) sont les régions qui ont le plus perdu d’emplois avec la crise: la perte d’emplois a été supérieure à 5 % entre le début 2008 et la fin 2009, contre 3,6 % au niveau national. À l’opposé, les régions du Sud (le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes - Côte d’Azur et l’Aquitaine) ont moins souffert de la crise que les autres régions : 2 % à 3 % d’emplois ont été perdus. Ces régions étaient auparavant dans une dynamique très positive.
Le
chômage s'est brutalement dégradé au mois d'août 2009
et enregistre ainsi sa plus forte hausse mensuelle depuis mars
1993. Il y avait en France en 2009, 41 300
chercheur,d'emploi.
L'intérim, volant d'ajustement des entreprises, est fortement touché et des réductions de coûts et des reports d'investissements sont à redouter. La croissance française a déjà été négative au deuxième trimestre (-0,3 %). Pour Marc Touati, directeur des études économiques de la société de Bourse Global Equities, la "triste réalité" est que "la France, l'Allemagne et plus généralement la zone euro dans son ensemble sont en train de connaître leur pire ralentissement économique depuis la récession de 1993", écrit-il dans une note du vendredi 26 septembre. Il prévoit en France une croissance de 1,1 % en 2008 et 1 % en 2009, le taux de chômage remontant de 7,8 % à 8,1 %.Indicateur avancé publié le mercredi 1er octobre, l'indice des directeurs d'achat dans l'industrie de la zone euro s'est établi en septembre à son plus bas niveau depuis décembre 2001, "la baisse importante du volume des nouvelles commandes ayant conduit les fabricants à réduire leur production et à diminuer leurs effectifs", indique le cabinet Markit qui en est à l'origine.
L'intérim, volant d'ajustement des entreprises, est fortement touché et des réductions de coûts et des reports d'investissements sont à redouter. La croissance française a déjà été négative au deuxième trimestre (-0,3 %). Pour Marc Touati, directeur des études économiques de la société de Bourse Global Equities, la "triste réalité" est que "la France, l'Allemagne et plus généralement la zone euro dans son ensemble sont en train de connaître leur pire ralentissement économique depuis la récession de 1993", écrit-il dans une note du vendredi 26 septembre. Il prévoit en France une croissance de 1,1 % en 2008 et 1 % en 2009, le taux de chômage remontant de 7,8 % à 8,1 %.Indicateur avancé publié le mercredi 1er octobre, l'indice des directeurs d'achat dans l'industrie de la zone euro s'est établi en septembre à son plus bas niveau depuis décembre 2001, "la baisse importante du volume des nouvelles commandes ayant conduit les fabricants à réduire leur production et à diminuer leurs effectifs", indique le cabinet Markit qui en est à l'origine.
II-
L'impact de la crise sur les Ménages.
a)
Ralentissement du pouvoir d'achat.
Le pouvoir d'achat du salaire est la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec une unité de salaire. Son évolution est liée à celles des prix et des salaires.
En 2008, les marchés financiers ont subi des tensions aiguës. Ces tensions s’inscrivent dans le sillage de la crise du marché des subprimes qui a éclaté en juillet 2007. Le retournement de la demande a conduit les entreprises à freiner leurs investissements et à déstocker massivement, spécialement dans le secteur automobile. Par ailleurs, les conditions de financement des entreprises se sont durcies en 2008. Au cours de 2008, la baisse des débouchés et des perspectives d’activité ont pesé sur l’investissement des entreprises. Au total, après avoir très fortement progressé en 2007, l’investissement des entreprises non financières ralentit nettement (+ 2,6 % après + 8,7 %).
La consommation des ménages joue un rôle essentiel dans l'évolution de l'économie français. Or, depuis le début de la crise, la consommation des ménages français continue d’augmenter mais beaucoup moins vite qu’avant la crise. Leurs consommation a fléchi lors de l'éclatement de la crise de 2008. En effet les déterminants habituels des ménages expliquent en grande partie ce ralentissement de consommation. Le pouvoir d’achat a ralenti, une confrontation de la hausse du chômages et les ménages ont constitué une épargne de précaution. Face au ralentissement du pouvoir d’achat, l’ajustement de la consommation a ainsi davantage porté sur certains postes. Dans ces arbitrages, l’évolution des prix relatifs des produits a aussi joué un rôle. Le revenu nominal des ménages ralentirait à +1,3 % au second semestre, tandis que la hausse des prix à la consommation resterait forte. En diminution avant la crise, le prix relatif des biens par rapport à celui des services s’est stabilisé depuis 2008, ce qui a tendance à freiner la consommation des biens.Et même si les prix se replient de -0,1% en avril, l'Insee note que les prix de certains catégories de biens ont flambés. C'est le cas des produits alimentaires, dont les prix ont augmenté de 1,7% sur un an. Le taux d'épargne des ménages en pourcentage du revenu disponible brut a légèrement augmenté pour atteindre 16,1% contre 15,9% en 2010.Enfin,du fait de la faiblesse de la croissance , le nombre de chômeurs devrait encore augmenter.
B-L'impact
Sociologique : comment les ménages vivent-ils concrètement ?
Ce
que les ménages dépensent pour leur consommation joue un rôle très
important dans l’évolution de l’économie française. En effet,
c'est l'équivalent d'environ 55% du PIB et est ainsi le poste le
plus important de la demande finale.
Depuis que la crise a commencé en 2008, la consommation des ménages a fléchi (abaissé) et progresse à un rythme moyen inférieur a celui d'avant la crise. Ce ralentissement est causé principalement par deux facteurs : d'abord par le ralentissement du pouvoir d'achat et ensuite par la hausse des taux de chômage.
Face au ralentissement du pouvoir d’achat, l’ajustement de la consommation a ainsi davantage porté sur certains postes.Par exemple, alors que les dépenses d’alimentation ont peu ralenti, certaines dépenses de services se sont fortement ajustées : ainsi, les dépenses de services de loisir (hôtels, cafés restaurants, sorties culturelles et sportives) qui progressaient en moyenne de 2,1 % par an entre 2000 et 2007 se replient depuis 2008.
La montée du chômage et le climat économique global ont pesé sur le moral des ménages, les poussant à augmenter leur épargne de précaution : ces deux variables contribuent pour 0,3 point en moyenne par an au ralentissement de la consommation des ménages entre les deux sous-périodes. De fait, le taux d’épargne, qui était en moyenne de 14,9 % au début des années 2000 s’est établi autour de 16,3 % en moyenne entre 2008 et 2011.
Les Français se disent de moins en moins confiants pour l’évolution de leur niveau de vie, et ce d’autant qu’ils s’attendent à une inflation renforcée dans les prochains mois. Ils ont aussi très peur de devenir SDF.
Depuis que la crise a commencé en 2008, la consommation des ménages a fléchi (abaissé) et progresse à un rythme moyen inférieur a celui d'avant la crise. Ce ralentissement est causé principalement par deux facteurs : d'abord par le ralentissement du pouvoir d'achat et ensuite par la hausse des taux de chômage.
Face au ralentissement du pouvoir d’achat, l’ajustement de la consommation a ainsi davantage porté sur certains postes.Par exemple, alors que les dépenses d’alimentation ont peu ralenti, certaines dépenses de services se sont fortement ajustées : ainsi, les dépenses de services de loisir (hôtels, cafés restaurants, sorties culturelles et sportives) qui progressaient en moyenne de 2,1 % par an entre 2000 et 2007 se replient depuis 2008.
La montée du chômage et le climat économique global ont pesé sur le moral des ménages, les poussant à augmenter leur épargne de précaution : ces deux variables contribuent pour 0,3 point en moyenne par an au ralentissement de la consommation des ménages entre les deux sous-périodes. De fait, le taux d’épargne, qui était en moyenne de 14,9 % au début des années 2000 s’est établi autour de 16,3 % en moyenne entre 2008 et 2011.
Les Français se disent de moins en moins confiants pour l’évolution de leur niveau de vie, et ce d’autant qu’ils s’attendent à une inflation renforcée dans les prochains mois. Ils ont aussi très peur de devenir SDF.
Conclusion :
La
crise qui était au debout bancaire est devenue une crise financière
qui affecte ensuite l'économie réel. La baisse de la consommation
et d'investissement conduit a une baisse de la demande, ce crée du
chômage. Les banques doivent faire appel a leurs actionnaires pour
ainsi renforcer leurs fonds propres, ce qui est très difficile dans
l'environnement financier actuel, et leur force a vendre des actifs
en conséquence ils donnent moins de crédit a la fois aux
entreprises, ce qui est mauvais pour l'investissement, et aux
ménages, ce qui porte préjudice a la consommation.
Cette
crise financière affecte l'économie réelle via les marchés
d'actions. La baisse des prix entraîne des faillites, qui conduisent
a leur tour a des licenciements.
Les
pays essayent de s'en sortir mais leurs politiques de relance pour
lutter contre la crise créent de dettes publiques ce qui les oblige
à conduire des politiques de rigueur qui peuvent aggraver les
difficultés.
L'Allemagne
semble être le « modèle » a suivre pour sortir de la
crise, a cause de ses performances lors de la récession de 2008 en
matière d'emploi et de ses exploitations. Ce pays est considéré
comme un modèle de la réussite de la rigueur et de la dérégulation
du marché du travail. Il semblerait qu'il soit possible de
reproduire ce modèle si les pays veulent devenir compétitif et
augmenter leur croissance.
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